jeudi 18 octobre 2007

La Mer d'Emeraude


Ce matin nous avons rendez-vous avec Flavien à Port Jasmine, dans le bas de la ville de Diégo, pour prendre un boutre direction la mer d'emeraude. Martin nous prend à 8h45 devant l'hôtel, nous descendons la rue colbert, bifurquons sur la droite pour entrée dans le quartier de l'abattoir. Effectivement, nous passons devant les abattoirs qui mériteraient un article à eux seul. Deux employés s'activent à évacuer le sang avec un jet d'eau. Un zébu attend son tour....

Nous découvrons port Jasmine :

Le kite de Mike, un hollandais en année sabbatique rencontré baie de Sakalava, et le mien sont encore sur le toit de la 4L.

Nous explorons les lieux et espérons que le nom de l'épave n'est pas un mauvais présage :


Le chantier naval local :


Un boutre de 9 mètres coûtent environ 3 000 000 ariary (1 200 €).

Le départ est paisible, mais dés la sortie du port, on se fait copieusement arrosé par les embruns. Le boutre gite beaucoup, et Béa veut déjà rentrer ! 30 noeuds de vent dans un boutre de 9 mètres quand on a pas l'habitude, ça peut faire peur.
Etant donné les conditions climatiques, nous n'avons pas pu faire de photo durant le trajet. Mais dés la fausse passe traversée, nous rentrons dans la mer d'emeraude et c'est beaucoup plus calme. Après une heure de glisse sur une eau translucide et chaude nous accostons sur l'ilôt Suarez.

Nos sirènes se dorent la pilule :





Pendant que Bibi kite dans 30 cm d'eau bleue claire. J'ai l'impression de naviguer dans une piscine. Alors que d'autres rechercheraient les vagues, moi je recherche l'endroit où la couleur de l'eau est la plus belle. Contrairement aux apparences le vent est violent, au moins 30 noeuds dés qu'on quitte la plage qui est sous le vent. J'arrive en retard pour le déjeuner. Difficile de quitter l'eau quand on est dans un décor paradisiaque.

Le repas sous une paillotte, crabe et poisson grillé :


Après le repas gargantuesque, le massage :


Là, je suis bien, j'apprécie.....

Une vue de mon spot de kite préféré. Avouez que c'est à tomber par terre :


J'ai navigué à l'extrémité de la plage, devant l'ilôt qui au fond à droite. Je suis passé une fois derrière l'ilôt, mais je n'ai pas osé aller tâter les vagues sur la barrière. Ici, il n'y a aucune sécu, je préfére éviter toutes mésaventures. Mike, lui, ne naviguera pas. Ses ailes sont trop grandes, et il n'a pas voulu prendre le risque de prendre ma 7 mètres carrés.

Au retour, nous faisons une halte THB à Ramena :


Une après-midi sans THB n'est pas envisageable !

Vue extérieure du bar :



Il faudra qu'on m'explique pourquoi les filles ont décidé de nous attendre dans le boutre ! :




Le vent tombe, le retour est tranquille. Martin, encore une fois, nous attend à l'arrivée, cool.

Nous rentrons à l'hôtel fourbus mais heureux. Il faut se reposer un peu pour être en forme pour la nuit......


PPPHHIILLL, kiter en eau claire