vendredi 17 juillet 2009

Les grottes d'Anjohibe


Un réveil un peu trop matinal à mon goût : 6h30. Nous sommes en vacances tout de même.
Le projet responsable de ce réveil anticipé : visite des grottes d'Anjohibe à 83 km au nord de Majunga, dont 63 km de pistes.
Le 4x4 est donc de rigueur. Les préparatifs s'éternisent quelques peu. Nous quittons la ville qu'à 10h00. Pas grave, nous sommes en vacances.

La piste est pas mal défoncée, on se fait bien secouer. La pause, malgré le soleil, est la bienvenue :



Une inscription :



Mes progrés en malgache sont très modestes. Je crois comprendre que quatre mots : tany (terre, sol), azo (bois), tsy (négation) et ato (ici, là) ! Bonne chance pour la traduction....

Retour dans le mixeur, deuxième pause, il est 13h00 et mon estomac me le rappelle avec force. Nous profitons tout de même de la fraîcheur de la rivière :



14h30, cela en fait des heures dans le mixeur ! C'est donc avec joie que nous arrivons enfin à destination : le lieu-dit la piscine. Voilà pourquoi :




Pendant que nous profitons de l'eau fraîche et cristalline de la rivière, cela ne chôme pas en cuisine :

Le résultat est au-dessus de nos espérances :




Mais nous ne sommes pas les seuls à être affamés :

C'est un sifaka, un lémurien endémique du nord de Madagascar. Comme tous les lémuriens, c'est une espèce en sursis.

Heureusement, Erwan est là pour les rassasier :





Le devoir accompli, c'est l'heure de la sieste, et pas seulement pour Erwan :





En attendant, les restes du repas ne sont pas perdus pour tout le monde :




Le soir arrivant vite, à 18h00 il fait nuit, nous montons les tentes. Erwan adore ses nouvelles cabanes :



La nuit est réparatrice. Dés son lever, Erwan se met au fourneau :



Après un bon petit-déjeuner, puisque nous sommes venus pour ça, nous allons visiter les grottes. Des torches ? Pourquoi faire ? Il n'y a qu'à se baisser pour les ramasser :


Puis s'engouffrer dans les entrailles de la Terre une fois allumées :



Les grottes sont vraiment magnifiques, les salles sont très grandes. Il reste encore les appliques de l'électrification datant de la colonisation !

Nous enchaînons avec un énième repas pantagruélique. Et nous faisons une dernière petite ballade avant de déjà préparer notre retour :


La question écolo du jour : c'est quelle espèce ? :



PPHHIILLL