jeudi 23 juillet 2009

De Majunga à Nosy Komba

A Majunga, nous avons aimé les langoustes :




La piscine :


Les costauds de la piscine :



Les scooters de la marque fuzuki :



Cela fait beaucoup de bonnes raisons de rester. Mais voilà, de stupides contraintes de notre employeur, nous oblige à n'être que des vacanciers à temps partiel. Alors nous aimons Majunga, et nous quittons Majunga.

Nous n'allons pas nous lamenter, nous partons pour Nosy Be, et plus exactement, la petite île juste avant : Nosy Komba. Et vous verrez, comme endroit, y a pire.

La route sera assez longue, environ 600 km :



Avec les enfants, on se la joue bourgeois, et nous louons un taxi spécial. Un minibus pour nous tout seul :


Les enfants aussi sont contents :


Et ce n'est certainement pas Erwan qui dira le contraire :


Le voyage est long. Je passe mon temps allongé sur la banquette arrière. En fait je suis malade. La preuve entourée en rouge :


Nous n'arrivons que le soir à Ambanja. Nous y passons la nuit. Nous partirons demain matin pour Ankify prendre une coque qui nous amènera à Nosy Komba.

Nous passons la nuit au Maroc :



Je ne suis pas le seul à être malade. Zaïna perd du poids, ses parents commencent à s'inquiéter. Pour Erwan, c'est un peu l'inverse. Nous essayons "d'oublier" le goûter voir de sauter un repas pour éviter qu'il ne concurrence les sumos !

Nous faisons le tour de la ville pour trouver une pharmacie :

Le lieu de formation du pharmacien (l'université de la Havane) rappelle le passé marxiste de l'ancien président Didier Ratsiraka, grand admirateur de Kim Song-Il, dont il a fait reproduire le palais à Tananarive !

Nous avons enfin le fameux sirop pour enfant. Mais nous avons beau être trois à maintenir Zaïna, impossible de lui faire avaler. Cela amuse-bien les femmes malgaches sur le trottoir d'en face qui doivent se demander comment on peut-être si maladroit.

Il est 8h00, un médecin a rassuré tout le monde. Nous partons vers Ankify et embarquons. Direction droit devant : Nosy Komba :



Dés notre arrivée nous nous sentons à notre aise. Ici, ce n'est pas la ville : pas de routes, car pas de voitures, pas d'électricité. C'est tranquille, très tranquille, des vacances en somme :

Les cocotiers sur la plage, ça me plaît bien. C'est conforme au standard exigible en période estival.

C'est aussi un paradis pour les enfants. Je n'échappe pas au château sable que j'exécute avec plaisir :


Mais il y a surtout une eau chaude et cristalline. Pas le temps de mettre le maillot, les enfants se jettent à l'eau :





Les spécialités de Nosy Komba : la broderie :



Et le maquillage :





Même Erwan n'y échappe pas :




La faute à ces charmantes demoiselles :






PPHHIILL

lundi 20 juillet 2009

Anniversaire

Un anniversaire pendant les vacances c'est sympa. Aujourd'hui, Zaïna, la grande copine d'Erwan à trois ans.

Il semble qu'à Madagascar, comme tout bon vazaha qui se respecte, Erwan a vraiment beaucoup de copines :





Mais aujourd'hui, c'est bien la fête de Zaïna. Et les invités ne manquent pas :



Pour l'ouverture des cadeaux, évidemment, c'est un peu la bagarre. Erwan aussi veut les ouvrir. Le partage résout le conflit :



Zaïna souffle sa bougie :




Erwan y tient aussi évidemment :



Un petit clin d'œil pour le plat.....et un grand merci à Raïssa et Gladys pour l'organisation.


PPHHIILL

vendredi 17 juillet 2009

Les grottes d'Anjohibe


Un réveil un peu trop matinal à mon goût : 6h30. Nous sommes en vacances tout de même.
Le projet responsable de ce réveil anticipé : visite des grottes d'Anjohibe à 83 km au nord de Majunga, dont 63 km de pistes.
Le 4x4 est donc de rigueur. Les préparatifs s'éternisent quelques peu. Nous quittons la ville qu'à 10h00. Pas grave, nous sommes en vacances.

La piste est pas mal défoncée, on se fait bien secouer. La pause, malgré le soleil, est la bienvenue :



Une inscription :



Mes progrés en malgache sont très modestes. Je crois comprendre que quatre mots : tany (terre, sol), azo (bois), tsy (négation) et ato (ici, là) ! Bonne chance pour la traduction....

Retour dans le mixeur, deuxième pause, il est 13h00 et mon estomac me le rappelle avec force. Nous profitons tout de même de la fraîcheur de la rivière :



14h30, cela en fait des heures dans le mixeur ! C'est donc avec joie que nous arrivons enfin à destination : le lieu-dit la piscine. Voilà pourquoi :




Pendant que nous profitons de l'eau fraîche et cristalline de la rivière, cela ne chôme pas en cuisine :

Le résultat est au-dessus de nos espérances :




Mais nous ne sommes pas les seuls à être affamés :

C'est un sifaka, un lémurien endémique du nord de Madagascar. Comme tous les lémuriens, c'est une espèce en sursis.

Heureusement, Erwan est là pour les rassasier :





Le devoir accompli, c'est l'heure de la sieste, et pas seulement pour Erwan :





En attendant, les restes du repas ne sont pas perdus pour tout le monde :




Le soir arrivant vite, à 18h00 il fait nuit, nous montons les tentes. Erwan adore ses nouvelles cabanes :



La nuit est réparatrice. Dés son lever, Erwan se met au fourneau :



Après un bon petit-déjeuner, puisque nous sommes venus pour ça, nous allons visiter les grottes. Des torches ? Pourquoi faire ? Il n'y a qu'à se baisser pour les ramasser :


Puis s'engouffrer dans les entrailles de la Terre une fois allumées :



Les grottes sont vraiment magnifiques, les salles sont très grandes. Il reste encore les appliques de l'électrification datant de la colonisation !

Nous enchaînons avec un énième repas pantagruélique. Et nous faisons une dernière petite ballade avant de déjà préparer notre retour :


La question écolo du jour : c'est quelle espèce ? :



PPHHIILLL

mardi 14 juillet 2009

Katsepy


Cinq jours que nous nous engraissons à Majunga. Le désir de découvrir et de bouger devient pressant. Nous avons glané quelques infos la veille pour aller sur Katsepy, la presqu'île en face de Majunga. Il y a un bac quotidien qui part vers 7H00.

Nous sommes ponctuels, nous arrivons à 7h00 pile au port. Nous nous dirigeons vers la baraque de vente de tickets : nous partons à 7h30 sur le bac baobab. Le retour est prévu à 16h30.

Nous nous installons :



Nous partons à l'heure ! :



Jusque là, tout va bien. Nous nous préparons pour une traversée de 45 minutes sur une mer très calme. Nous sommes dans l'embouchure de la Betsiboka.

Au bout d'un quart d'heure de traversée, le pont du bateau s'anime et vire à 90°. Il se dirige vers des naufragés :



Les marins de l'équipage lancent une bouée et récupèrent un à un les naufragés. Sauf le capitaine qui reste à bord de sa pirogue. Il ne veut pas abandonner son embarcation.

Une grosse corde lui est lancée et il amarre solidement son épave. Le sauvetage est pour le moins rocambolesque. A tel point que la pirogue finie par passer sous le bac !



L'opération semble terminer mais le bac ne peut plus manœuvrer. Une corde s'est prise dans le safran. Un marin doit plonger un couteau entre les dents pour libérer le gouvernail :


Enfin, nous pouvons repartir. Mais la prise dans l'eau de la pirogue est telle que le bac est considérablement ralenti:



C'est donc avec deux bonnes heures de retard que nous accostons :



Nous errons alors dans le village de Katsepy sous une chaleur étouffante. Nous sommes en plein hiver austral ! :



La gare routière et ses véhicules tout terrain laisse augurer des pistes défoncées dans la région :


Il est trop tard pour aller jusqu'au phare, il est déjà 11h00. Nous décidons d'aller là a bonne table du coin, l'annexe de madame Chabot.

L'endroit est très agréable, nous commandons à 11h45. La THB est finie depuis longtemps quand le plat principal arrive : il est 13h15 ! Et nous étions les seuls clients !

Un dessert, un café, une sieste et il est déjà 15h30. Nous nous dirigeons vers le débarcadère pour reprendre le bac baobab à 16h00.

Nous arrivons sur la plage et voyons quelques personnes qui comme nous attendent le bac. Seulement pas de bac en vue ! Cela se confirme, il n'y aura pas de bac ! Pourquoi ? Personne ne sait ! Nous sommes une quinzaine à attendre un hypothétique retour sur la ville.

En attendant, je fais des pâtés avec Erwan qui lui n'est pas du tout inquiet :




Finalement, tout s'arrange, comme souvent à Madagascar. Une coque rapide nous ramène à Majunga en 40 minutes pour 2 500 Ariary ( 1 euro) par personne.

Arrivé au port nous vérifions les horaires et rotations du bac. Un retour était bien prévu ce jour à 16h30. Pas de doute, nous sommes bien à madagascar......


PPHHIILLL