dimanche 14 octobre 2012

Kite


C'est avec une émotion particulière que je me mets à l'eau à la baie de Sakalava pour la première fois avec mon italienne : une RRD Style.

Pour situer l'action, nous sommes toujours au nord de Madagascar. A droite l'Océan Indien, à gauche le canal du Mozambique : 



Je pars pour une remontée au vent. Jusqu’où ? Je n'en sais rien, jusqu'au bout ! Et en seulement 20 mn, me voilà au "bout" : 4 km de remontée au vent. Ma planche est vraiment une tuerie au près :



 




  Je n'ose pas continuer, je devrais sortir du lagon, et les autres kiters ne me voient plus, je suis à plus de 4 km déjà de mon point de départ. Alors je reviens, vent arrière ou presque, et longe des plages blanches désertes. Pas âme qui vive, je suis seul face au cinémascope de la nature : ENORME ! J'évite de peu une énorme tortue. Des bancs de sable, des mangroves, c'est magnifique.

Qu'une envie, repartir pour le refaire.

L'événement de la quinzaine, c'est la compétition internationale de kitesurf organisée à la baie de Sakalava :





Compétition internationale, nous sommes que 14 compétiteurs : malgaches, français, deux suisses.

Trois épreuves : hang time, il s'agit de rester le plus longtemps en l'air lors d'un saut. 3 chronométreurs. Je finis que 8ème sur cette épreuve. Air mad' a non seulement percé mon sac, mais aussi l'aile qui est dedans ! Je suis donc sous-toilé. Pas grave, c'était sympa, 2mn d'échauffement, 2mn d’épreuve, trois sauts chronométrés au maximum. On retient le meilleur temps : 2'65", bof ! Les meilleurs sont à 5s, mais avec 5m2 de plus que moi ! Je fini 8ème sur cette épreuve.

Ensuite, le plus drôle : freestyle ! Il s'agit de faire des figures. J'en connais aucune ! Je ne sais faire que le back loop, ça fait très très léger pour espérer quoique ce soit. Hits à deux, le meilleur est qualifié pour le tour suivant. Je tombe sur un suisse qui revient d'une compétition au Vénézuela. Vous imaginez ! On a bien rigolé et le jugement est sans appel. Avec une note de 11.5 sur 30 je finis avant dernier. Heureusement, j'ai un ami qui s'est aussi inscrit et qui a fait un saut hors zone et me permet d'éviter le bonnet d'âne !

L'aire des compétiteurs :




Le compétiteur :


Oui, je sais, le casque (de ski !) est ridicule. J'ai le numéro 9 inscrit dans le dos.


Dernière épreuve : la race. Départ derrière une ligne marquée par le bord d'une planche à voile, passage d'une bouée, retour grand largue. Deux manches de 7 kiters, les trois premiers de chaque run qualifié : éliminé ! Je ne sais pas à quelle place j'ai fini. J'ai cherché la bouée, suis remontée trop au vent. Je ne suis pas arrivé dernier, c'est tout ce que je sais.


Ce qui est génial ? C'est un malgache qui a gagné. Il y avait trois cents personnes sur la plage. Il l'a été porté triomphalement jusque sur le podium. Il a gagné 700 000 Ariary (environ 270 €) de price money, ce qui représente ici plusieurs mois de salaire. Le second, un suisse, a gagné une planche. Il l'a donné aussi à un malgache.

Je finis 12ème sur 14. Vu mon niveau, c'est incroyable ! Vraiment une super journée, beaucoup de monde, la sono, la fête à la malgache, une super ambiance. Retour à pieds ! La piste était complètement bouchée par les 4L ensablées. 7 km, ça va, je suis arrivé à Diégo pour l'apéro !

Le kiteshop de Diégo tenu par un ami. Forcément, j'ai acheté le tee-shirt :






 PPPHHIILL, Kite addict







lundi 8 octobre 2012

Voyage à Madagascar


Même si vous ne connaissez pas Madagascar, vous savez qu'il est difficile d'y circuler, même en saison sèche, les routes sont défoncées et parfois la cible d'attaques de bandes armées. Alors nous choisissons la facilité et la sécurité : l'avion. Vous verrez que même en avion, rien n'est simple à Madagascar, et finalement j'aime ça.

Notre but était assez simple : un séjour à Diégo dans le nord, en passant une nuit dans la capitale Tana pour se faire une bonne table, et une nuit à Majunga pour voir mon oncle Paco et un ami qui a un hôtel. Sur le papier, c'est simple. Avant de partir j'ai déjà réservé les hôtels, tout est calé. Voilà ce que ça donne en image :




Les problèmes pourraient commencer au début du voyage, avec air mad', non, c'est avant ! Trois jours avant le départ, notre décollage est retardé de 5h ! Plus la peine de penser à Tana et sa bonne table, on arrivera en pleine nuit, tout sera fermé. Annulation de la réservation et nouvelle résa d'hôtel proche de l'aéroport. Nous sommes déçus forcément, air mad' nous prive d'un bon repas et de 5h de vacances. Nous nous accommodons de ces désagréments, pas le choix de toute façon.

Dés le lendemain, nous avons dormi au Manoir Rouge, Erwan est enchanté de découvrir un jardin avec des tortues, des cochons d'Inde. Malgré tout cela, il trouve un moment pour se pencher sur ses devoirs. La bonne humeur est de mise :
 


Fin de matinée, nous nous envolons pour Majunga pour retrouver mon oncle Paco et mon ami Philippe. Vol air mad' nickel !!!!! Le vol a été avancé de 2h !!!! Mais je le savais.

"Chez tranquilllle", l'hôtel de mon ami Philippe, il y a une piscine. Majunga est la ville la plus chaude de Madagascar, alors même si nous sommes à la fin de la saison froide, le thermomètre flirte avec les 30°C. La piscine est un régal, et ce n'est pas Erwan qui me contredira, sous les yeux de Philippe et de sa fille métisse Lilo :




Pour étancher notre soif, il y a tout ce qu'il faut :


Nous sommes à côté de chez Paco, nous avons investi une cour qui fait bar. Nous sommes paisible, comme l'est Madagascar, détente et vie mora mora (doucement) : 



Visite du propriétaire, après l'incendie, on apprécie beaucoup la pierre ! Et il faut reconnaître que c'est beau :



Mais c'est l'après-midi, notre vol pour Diégo était le matin même !!!! Je ne vous ai pas tout dit. Après le resto, la tournée des bars, nous nous sommes levés tôt pour notre vol sur Diégo du matin. Nous arrivons à l'aéroport, personne ! Le vol hebdomadaire de ce jour est annulé ! Nous décollerons l'après-midi, mais pas pour Diégo, il y a un seul vol par semaine ! Ce sera Nosy Be via Tana, mais nous ne savons pas, ni air mad' d'ailleurs, ou nous allons dormir ! Encore Tana, comme la veille, ou Nosy Be ?

Le vol pour Nosy Be via Tana est à 15h, nous attendons l'avion. 15h30, mais ou est l'avion ? L'hôtesse nous assure que l'enregistrement sur l'avion est terminé sur Tana, donc il ne devrait pas tarder. Mais quand ? Eh bien bientôt ! Notre souci : nous avons une correspondance à Tana pour Nosy Be à 18h. Si notre vol est en retard, nous ratons la correspondance et repassons une nuit à Tana à côté de l'aéroport. Bof !

16h, on attend toujours l'avion, on devait décoller à 15h. Erwan est heureux, il se gave de jus de fruits, sandwichs, chips et bonbons. Il va voir les serveuses, commande seul et leur dit :"Vous êtes contentes là, vous gagnez beaucoup d'argent." !

16h30, soulagement, on entend un bruit de réacteurs. Nous décollons à 17h pour notre vol d'une heure pour Tana. Et la correspondance de 18h, faut oublier ? Arrivée à Tana, je me précipite sans les bagages, que je délègue à Erwan et Laurence, à l'enregistrement du vol pour Nosy Be de 18h, il est 18h ! On me dit OK, pas de problème, mais il faut faire vite !! C'est génial avec air mad', tu peux enregistrer après l'heure prévue de décollage !

Envol pour Nosy be à 18h30, arrivée à 19h45 à Nosy Be. Nous récupérons les bagages et attendons qu'air mad' nous prennent en charge pour le repas et la nuit d'hôtel. Erwan est mort de fatigue, il dort sur les sacs dans l'aéroport de Nosy Be : 


Nous sommes très déçus par l'hôtel. L'année dernière on avait eu un 4 étoiles, deux piscines, bungalow en palissandre. Cette fois on a droit à des ventilateurs dans des chambres minimalistes et chaudes. La ventilation est en supplément ! Merci air mad' !

Le lendemain, après une visite de Hell ville, le chef-lieu de Nosy Be, nous décollons enfin pour notre destination finale : Diégo. Nous posons enfin nos valises. 5 vols en 4 jours, c'est mon record à Mada. On est encore loin de notre record asiatique : Bali-Djakarta-Singapour-Colombo-Dubaï-Maurice-Réunion en 48h !

Pour y voir plus clair, voilà le voyage qu'air mad' nous a finalement "offert" : 



Le nom malgache de Diégo est Antsiranana.


PPHHIIIL, le diégolais voyageur

lundi 1 octobre 2012

Ma nouvelle femme !


C'est une italienne, c'est exotique à la Réunion. Elle est arrivée sur l'île la semaine dernière, je l'attendais avec impatience. Et la voilà qui sonne à ma porte ce matin. Quelle bonheur ! Au début c'est toujours très fort ! Nous étions émus, forcément. Je l'ai tout de suite déshabillée, c'est un peu cavalier, certes. Mais je voulais "l'équiper" de façon plus affriolantes et profiter de ses courbes avantageuses.

Laurence ? Elle n'est pas jalouse, j'en profite, je vais la glisser dans mon lit ce soir.....








A droite, mon ex, au centre ma nouvelle conquête :




Je passe de 35 cm à 40 cm de large. Cela devrait faire une énorme différence en départ au planning et en cap. Mais je suis infidèle j'ai essayé sa sœur, la poison, en juillet, mêmes courbes..... C'est ce qui a guidé mon choix.

Mon ex, j'y étaits attaché, avec le temps des sentiments se nouent. Elle est usée, élimée, mais je l'adore, dommage qu'elle ne soit pas plus perfo au cap. Avec le temps, certains défauts deviennent rédhibitoires. On ne se supporte plus, alors on se quitte après presque huit années de vie commune, forcément cela fend le cœur tout de même.



PPHHIILL, kiter sentimental.