jeudi 18 juillet 2013

Miss....

Bon, vous avez de la chance, j'ai retrouvé sur le net une photo des miss de face, prise à l'hôtel de la Poste. Je me souviens de ce moment :





Beaucoup de blanches pour une île aussi métissée...

PPHHIILL, cafrinophile.

jeudi 11 juillet 2013

Diego Again....


Il y en a eu des articles avec ce titre. Encore et toujours Diego. J'ai cette fois une petite surprise pour Laurence pour agrémenter cette énième séjour dans la capitale de la région Diana. Mais la première surprise est pour moi dés l'enregistrement. La population qui fait la queue est originale, inhabituelle, étonnante, agréable.... Ma curiosité désintéressée surpasse ma timidité. Alors je me renseigne sur la destination de cette population : Diego ! J'ai de la chance ! Comme la chance sourit aux audacieux, je poursuis mon enquête. Elles iront toutes à l'hôtel de la Poste, comme nous ! Désolé, je ne savais plus comment tourner mes phrases pour masquer le fait que c'était un groupe de jeunes femmes. Sauf que ces jeunes femmes sont très particulières. Et pour vous faire une idée, je vous livre le seul cliché que j'ai pu faire  :

 


Vous voyez que ce n'est pas très discret. Il s'agit des candidates à l'élection de miss Réunion 2013. J'ai déjà fait mon choix, choix qui ne sera pas partagé par le jury hélas. Car cette population féminine est un échantillon pas du tout représentatif de la population réunionnaise. Une seule est cafrine (terme créole utilisé pour définir les femmes originaires d'Afrique) ! A cette exception près, toutes sont des créoles blanches. Dommage !

J'ai ma surprise sur Diego depuis mai, mais j'ai gardé le secret. J'installe Laurence dans la chambre d'hôtel et m'arrange un rendez-vous pour récupérer ma nouvelle acquisition. J'arrive à convaincre Laurence de faire un tour en ville. Un taxi ? Non, fini, j'ai acheté un quad : 





C'est une occasion de 2011, un 300 cm3 seulement, de quoi se balader à deux tranquillement quand même.

Avantages : indépendance totale, fini les négociations et recherche de taxi.
Inconvénient : c'est bruyant ! Je conduis avec des bouchons d'oreilles !

D'aucuns étaient moqueurs, narguant que je me faisais un cadeau et que Laurence n'en avait cure. Ceux-là avaient bien tort. C'est vraiment agréable de faire des tours en ville à l'air libre. De partir quand on veut, ou on veut sans se poser de questions. Nous sommes libres ! Je fais le taxi pour Laurence avec plaisir. Je frime avec mon quad. La ville est petite, tout se sait, mon quad est un GPS visuel très efficace avec le bouche à oreille local. Toute la ville sait ou je suis, ce que je fais. Je suis devenu "vazaha quad rouge" pour les malgaches (vazaha = étranger blanc). Je descends les champs Elysées (rue colbert) de Diego fièrement, faisant un signe de la main aux personnes que je croise se traînant sur le trottoir.

Le quad c'est bien, mais c'est fait pour la piste, alors il va bien falloir s'y coller pour avoir quelques aventures quadesques à partager. Et Laurence et moi sommes motivés pour découvrir la région que nous connaissons finalement peu ; fréquentant plus volontiers les salons de massages et les bonnes tables de la ville. J'ai quelques idées : baie du Courrier sur la canal du Mozambique, Cap d'Ambre à l'extrême nord, mais c'est vraiment loin, baie des Pirates (Ampondrafetra pour les malgaches !). Nous choisissons la Baie des Courrier, en passant nous monterons au sommet de Windsor Castle, ancien fort anglais. Et puis il y a une table d'hôtes, ou nous pourrons déjeuner avec de bons produits locaux. Il y a des arguments qui pèsent plus que d'autres......

Voilà le projet : 


Départ vers 8h de Antsiranana (Diego), passage par Anamakia, puis antsahampano, enfin bifurcation à gauche vers le canal du Mozambique et la baie du Courrier. 90 km aller-retour, pas de quoi me faire peur !

Nous longeons longtemps la partie sud de la baie de Diego, les payasges, les salines, les baobabs.....vraiment magnifiques.

Tout se passe bien, un arrêt assez drôle à la barrière d'Antsahampano, ou un gardien nous demande une taxe de 10 000 ar (environ 3,50 €) pour passer. Il me montre un vieux papier recensant tout ce qui est taxable. Par exemple un appareil photographique ! Je décide donc de ne pas le sortir pour prendre en photo le document qui vraiment vous aurait surpris. Nous poursuivons vers le nord. Nous bifurquons sur la gauche vers le canal du Mozambique. La piste se dégrade, ça devient un champ de rocailles. Parfois Laurence préfère continuer à pieds tellement c'est inconfortable à l'arrière du quad.

Voilà la piste défoncée :



Le sommet au fond sur la droite, c' est Windsor Castle, derrière, le canal du Mozambique nous attend.


C'est beau, mais nous commençons à regretter le confort du bitume, l'asphalte bien lisse.

Après deux bonnes heures, nos efforts sont enfin récompensés, nous atteignons le canal du Mozambique :



  On est là :




Il est 11h, trop tard pour l'ascension de Windsor Castle, mais trop tôt pour déjeuner. Alors nous longeons la côte jusqu'au village suivant.

C'est calme, désert même, pas âmes qui vivent, à part quelques zébus :





La mairie ? :



Windsor Castle nous nargue au sommet de la montagne. On imagine la vue de la haut. Ce sera l'occasion de revenir... :




Il est l'heure, retour pour le déjeuner, la vue nous convient :




Un crâne de tortue attire mon attention :



Voilà, balade fatigante quand même, retour plus rapide, mais au moins 4h de quad dont plus de 2h sur pistes très dégradées. Nous croisons quelques 4x4, chaque fois les passagers nous demandent s'ils sont encore loin. Eux aussi souffrent, ballotés depuis des heures à 3km/h !

On est heureux de retrouver la ville, enfin du bitume lisse ! Ce soir, resto pour se ragaillardir.

PPHHIILL, quadeur de ville

mercredi 15 mai 2013

404 Peugeot

Bravo à Jean-Luc et Ugo, les heureux lauréats de ce concours ou il n'y a rien à gagner, sauf la reconnaissance de vos pairs qui vaut toutes les récompenses.

Quelques clichés supplémentaires de la rolls de Madagascar :









PPHHIILL

dimanche 12 mai 2013

Ampefy


Honte à moi, vous me blâmerez sans doute pas, mais parfois, pour plaire, pour frimer, se la ramener, on en rajoute. Je dirais que c'est humain pour me défendre sans trop de convictions. Car j'ai menti, non, nous ne sommes pas restés 10 jours à Tana pour nous gaver dans les meilleurs tables de la capitale. Nous avions un autre projet : faire un détour à une centaine de kilomètres à l'ouest, visiter un village de villégiature dominical pour les tananariviens sous stressent. Oui, c'est possible ! Le lieu est paraît-il agréable, bucolique, loin des embouteillages et de la pollution aérienne de la capitale. Eh bien rien de mieux que d'y aller pour le vérifier.

La gare routière :






Les faubourgs de la capitale :




Le signe extérieur de richesse malgache :



Une heure de route, une crevaison :



Fin d'après-midi, nous voilà à Ampefy, beaux paysages et bungalows agréables :









Le lendemain, nous louons un véhicule avec chauffeur pour visiter la curiosité du lieu : les sources chaudes et ses geysers :


Une petite énigme : qui peut reconnaître le véhicule ci-dessus ?

Les eaux ferrugineuses d'Ampefy :




La pose :



On bouche : 


10 minutes plus tard, on débouche :




Forcément, ça impressionne !



Entre temps, la visite du site qui est assez étonnant par ses couleurs :

















Sur un autre site, Laurence se recueille quelques instants :






Le midi, un déjeuner dans la table renommée du lieu. Encore une belle vue sur des rizières :




Lendemain, déjà le taxi brousse du retour. Laurence aussi patiente. Madagsacar, est le pays de la patience.





Une petite vidéo du retour sur Tana des hauts plateaux malgaches :






Eux, c'est leur dernier voyage...... :





Alors, vous avez trouvés dans quel véhicule nous étions à Ampefy ? Pour vous aider, un gros plan du tableau de bord :









 PPPPHHIIILLL, vacancier à temps partiel



jeudi 9 mai 2013

Pulsions culinaires


Nous décidons de passer quelques jours à Tana pour laisser s'exprimer nos pulsions culinaires. Un seul objectif : faire la tournée des bonnes tables de la capitale.

Un aperçu, la  Varangue, ou l'on semble aimer les voitures anciennes :


La terrasse ou nous déjeunerons :

C 'est le restaurant le plus cher de la ville, toute proportion gardée, nous sommes dans l'un des trois pays les plus pauvres du monde. Mais 40 000 ariary (environ 12 €) le plat, ici, c'est énorme ! C'est le double de ce qu'on trouve ailleurs.

Le B', pourquoi faut-il aller dans un pays pauvre pour avoir des cartes sur Ipad ?



 La déco est originale, violet, fallait oser.


Le Kudéta :





Le café de la gare, installé dans l'ancienne gare de la capitale, les trains ont disparu depuis longtemps ....





Les établissements sont cossus, touristes, résidents occidentaux et hommes d'affaires se côtoient.


Séjour pas facile à gérer, trouver les meilleurs restaurants, faire les résas, décider de l'endroit, tout cela nous a pris du temps et de l'énergie. Chaque matin, une question nous hante : ou aller déjeuner ? Car pas ce genre de question pour le petit-déjeuner : au Louvre, bel établissement à deux pas de notre hôtel, avec des buffets gargantuesques.

Voilà la piscine, j'apprécie, allez savoir pourquoi ? 



Jouer au riche avec 50 € par jour, ça ne me déplaît pas.

L'argent ne fait pas le bonheur ? C'est bien un concept de pauvres. Heureusement pour les riches !

Une bonne semaine de foie gras, magrets de canard, filets de zébu...

Ceci n'est qu'un aperçu, en 10 jours nous avons fait un paquet d'établissements, le Saka Manga, la Ribaudière, le Colbert ne sont pas représentés.


PPHHIILL, apprenti gourmet

PS : ces photos viennent du net. Pour des raisons de sécurité je n'ai pas sorti mon appareil photo de la chambre d'hôtel. Faire le riche dans un pays pauvre implique quelques concessions....

mercredi 27 février 2013

Reprise....?

Ah oui, cela faisait longtemps, bien longtemps. L'écriture m'était un peu passée, le voyage en métropole et la déception de certains lecteurs me motivent pour reprendre.

Pour commencer, quelques photos du début de l'année....2013 avec Erwan, sa grand-mère et sa copine Zaïna :





PPHHIILL, ex-blogueur