lundi 25 juillet 2011

Nosy Hara


C'est quoi ? C'est ou ? Patience. D'abord, chargement du moteur sur le pick-up :

Puis, le plein d'essence :


Et en route sur la piste vers Ampasidava :


Et quand je dis piste, c'est un peu comme si je parlais d'une autoroute alors que je suis sur une départementale en France. La preuve :


Là, c'est clair, ça passe pas ! Cela ressemble plus au lit d'une rivière qu'à une piste. Demi-tour, retour sur la piste, et ça passe pas. La DDE locale s'affaire pour laisser passer les blancs avec leur gros 4x4 :


Deux heures plus tard, Ampasidava, enfin :






Les surfers seront déçus, c'est plat, désespérément plat. Ce n'est pas l'océan, ni une mer, c'est un canal. Mais un très grand canal, celui du Mozambique.

Après quelques timides négociations, nous trouvons une coque pour notre moteur et partons vers Nosy Hara. Nosy (prononcer "nouch") signifie "île". Nous allons donc sur l'île de Hara. C'est en fait un archipel d'îles inhabitées transformé en réserve :



Première plage entre deux ilots :



Au fond, notre plage destination :



Nous débarquons, ouais, pas mal :






Au retour, session pêche, infructueuse....





Le retour fut terrible, face au vent, 35 nœuds ! Pas de cirés, 2 heures trempés par les paquets de mer qui passent par-dessus la barque. J'ai pris l'option de me mettre torse nu. C'était toujours mieux qu'un tee shirt trempé. Arrivée sur la plage d'Ampasidava, plus de vent, un grand bonheur, que dis-je ? Une immense joie. Plus que deux heures de piste pour retrouver la civilisation et ses bières fraîches !


PPHHIILL, l'aventurier.